Houellebecq. Partir à l’extérieur du monde

Autori

  • Glenda Ferbeyre Rodriguez Université de Montréal

Parole chiave:

Movimento, Mutazione, Spazi inabitabili, Studi frontalieri, Houellebecq

Abstract

Dans cet article, nous proposons qu’il existe un lien entre le mouvement physique et la mutation de la pensée dans l’imaginaire de Michel Houellebecq. La représentation de personnages qui se déplacent inlassablement entre différents espaces traduit un appel au changement. Une lecture globale de la production narrative de cet auteur révèle que, malgré l’insistance sur le caractère fataliste de la réalité, la possibilité de dépasser des espaces inhospitaliers reste ouverte. Franchir une limite donnée est une tension récurrente dans le parcours de croissance des héros de Houellebecq. Tous entreprennent une série de déplacements successifs qui élargissent progressivement l’espace du roman, mettant en évidence ses limites. Leur évolution est étroitement liée à l’exploration d’espaces clos. Notre proposition est que, par le biais de l’écriture des frontières, Houellebecq érige un projet littéraire complexe qui utilise la force déstabilisante des frontières pour inviter ses lecteurs à reformuler les lois de l’espace inhospitalier du libéralisme.

Biografia autore

Glenda Ferbeyre Rodriguez, Université de Montréal

Glenda Ferbeyre est une étudiante au doctorat en littérature comparée à l’Université de Montréal. Diplômée en Lettres de l’Université de La Havane, elle a réalisé un double master en littérature française, en France et en Italie, avec une thèse portant sur les motifs du franchissement dans les romans de Michel Houellebecq. Son projet de doctorat explore les représentations et la mise en texte des imaginaires de la frontière dans l’œuvre de l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau.

Pubblicato

15-11-2023

Come citare

Ferbeyre Rodriguez, G. (2023). Houellebecq. Partir à l’extérieur du monde. Elephant & Castle, (30), 117–125. Recuperato da https://elephantandcastle.unibg.it/index.php/eac/article/view/453