Sur L’Eternité et un jour, de Théo Angelopoulos
Abstract
Dans L’Eternité et un jour, Théo Angelopoulos met en scène la tension entre deux conceptions du temps diamétralement opposées. D’une part une acception linéaire et synthétisée en catégories, et de l’autre une approche subjective sous le prisme de la perception que l’être humain en fait. Le film est ainsi le passeur de l’expérience du temps que fait le personnage principal, Alexandre, par le rythme d’une ballade. Elle donne à éprouver au spectateur ce sentiment du passage du temps qui submerge Alexandre. Il s’agit donc ici d’analyser le réemploi de cette forme poétique traditionnelle et de la perception du temps que son rythme met en place.